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Je pense donc...

11 janvier 2010

carte postale sous la neige

Une bonne fée semble avoir jeté un sort sur mon village de campagne.

les informations prédisaient un week-end "alerte orange".

Sans bien réaliser ce que cela signifiait, je me suis couchée vendredi avec pas mal d'appréhension.C'est néanmoins avec des yeux d'enfants que j'ai réalisé samedi matin que le paysage était métamorphosé par ce tapis neigeux; la lumière elle même semblait plus pure et les sons feutrés: un monde vierge...

Nous n'étions pas obligés de prendre les voitures et avons décidé de descendre "chercher le pain" à pied, en flânant.

Magique....c'était féerique...et cela avait touché tout le monde.

Les gens se promenaient,occupaient les routes ,prenaient le temps,s'arrêtaient,se parlaient....

Grâce à la neige,nous étions redevenus des êtres humains et avions quitté notre carapace de rentabilité.On ne pouvait pas aller vite; on regardait les enfants évoluer le sourire aux lèvres avec leurs luges. tout n'était que rires.

Merci la Neige pour ce week-end hors du temps.

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4 janvier 2010

2010

Je trouve que les fêtes de fin d'année m'ont demandé trop d'efforts que ce soit dans les préparatifs, le choix des cadeaux, le sourire de façade lors des repas afin de ne pas gacher la photo, pour que je puisse d'emblée me lancer des défis de début d'année irréalisables........donc pas de bonnes intentions,ni de mauvaises non plus;laissons place à la vie........

7 décembre 2009

ras le bol

Ras le bol des menaces des parents d'élèves... Chérubin a été gourmandé parce qu'il faisait le pitre en classe ou parce qu'il n'avait pas fait le travail demandé et Mamoune débarque poing en avant, ongles acérés, gesticulant, criant au scandale, insultant et menaçant la prochaine fois de venir avec son mari....

Que va-t-il faire Papoune: M'en coller une parce que j'essaie d'inculquer un peu de rigueur à Junior?

Il y a des moments où j'ai envie de baisser les bras....

7 novembre 2009

Et si nous n'avions pas vécu sur la planète Taire...

Les maux viennent trop souvent du fait qu'on ne sait dire les mots; c'est la mal à dit....

J'entends néanmoins ce qu'on me dit.

Depuis 9 ans ,je ne suis plus une femme. En effet ,mon rôle de mère m'a comblée ; celui de prof également.

J'en ai oublié d'être autre chose, et je crois ne plus être programmée pour cela . Sans être un véritable laideron ,je demeure une personne banale qui n'a jamais su jouer le jeu de la séduction. Je ne me suis pas rendu compte que le feu de l'Amour devait être entretenu. J'aimais et imaginais que cela durerait éternellement.

Je ne pense pas être la seule à avoir commis cette erreur. Très souvent,j'entends parler de la crise de la quarantaine chez les hommes. En fait,ils arrivent au bout de ce qu'ils peuvent supporter de frustrations. Les enfants leur ont pris leur femme.

Je ne regrette pas d'avoir été la mère que je suis; peut-être n'aurai-je pas dû négliger la femme que j'étais. Néanmoins ,le mal est fait.

29 octobre 2009

Et ce matin, je dépose les larmes...

Alors que l'on a l'impression que la terre va s'arrêter de tourner, on se lève le matin,le soleil brille,les enfants nous couvrent de bisous...et on se dit qu'il va falloir continuer,sourire,vivre....

Vivre différemment.

Il va falloir digérer ces petites phrases lancées qui m'ont davantage blessée qu'un poignard. Mais chaque plaie se cicatrisera avec le temps.

Les mots panseront mes maux.

Mais comment parler aux enfants? Comment leur expliquer que leur quotidien va changer? Que leur famille maintenant c'est un papa et une maman , que l'on a brisé la coordination .

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27 octobre 2009

Cyclone

Je dînais en tête à tête avec celui qui est mon mari depuis 10 ans; les enfants passent la soirée chez leur grands-parents.

Je ne passe que très rarement de moment seul avec Lui ,nos enfants de 8 et 9 ans accaparent notre temps et bien souvent les conversations;cela pour mon plus grand bonheur:j'ai toujours rêvé d'être mère et ce rôle me comble de bonheur.

Néanmoins,j'apprécie ce moment d'intimité avec Lui .

Je ne sais comment la conversation en arrivée là, mais les mots m'ont anéantie.

Lui- Je ne pense plus à moi depuis longtemps; je suis là parce que c'est mieux pour  les enfants et pour leur confort matériel.

Il n'y a eu aucun cri. J'ai toujours pensé qu'on ne pouvait se dire des horreurs pareilles qu'en hurlant. Mais non;il me sourit tristement comme si c'était une évidence.

Je suis vide,même plus de larme. Quand les enfants rentreront demain,il continuera à jouer son rôle et j'ai une nuit pour apprendre le mien.........

7 septembre 2009

La malediction

Chaque semaine, je mène une bataille implacable et  sans pitié contre mon chariot de supermarché.

Ce dernier,vil et fourbe, s'acharne à vouloir me ridiculiser en n'en faisant qu'à sa tête. Toutes mes tentatives pour l'apprivoiser demeurent vaines. Je lui intime l'ordre d'aller à droite,il va à gauche,lui propose de s'arrêter , et il continue sa course à perdre haleine. La douceur ne vient pas à bout de ce féroce adversaire qui prend plaisir à me causer des désagréments, escaladant les escarpins de ces dames,réduisant la bedaine de ces messiers.

De fait,je passe mon temps à m'excuser platement,souriant niaisement emportée par ce terroriste de ferraille.

Cet impitoyable monstre a fait un pacte avec les éléments pour me rendre dingue.

La pluie s'est déchainée alors que je luttais dans les rayons. L'orage bat son comble et mon parapluie est confortablement installé sur la plage arrière de mon automobile qui ne fait pas un geste pour se rendre utile et m'attend à l'opposé de la sortie de la grande surface.

Inexorablement,lorsque j'essaie laborieusement d'atteindre cette dernière, il semble que le bitume du parking monte,se gonfle, s'arque boute pour concurrencer les grands sommets de notre globe et je dois souffler et suer pour arriver enfin à rejoindre l'humble Picasso familial; Il me semble avoir gravi l'Everest.

Altière,je dépose mes courses dans le coffre.Mon mascara dégouline sur mon piteux visage, mais mon sourire est bien installé sur mes lèvres,et je ne suis pas peu-fière d'avoir enfin vaincu  ces ennemis sans visage;                                                                   

    Mais c'est là que les deux démons jettent leur dernier assaut. Il me faut regagner la portière conducteur de mon véhicule; et là, le niveau du parking semble s'être soudainement creusé et être descendu bien en dessous de celui de la mer puisqu'un océan s'étend,immense et boueux,prêt à ensevelir mes ballerines et attaquer ma jupe qui descend juste au dessous de mes genoux. Je dois alors mobiliser mes souvenirs les plus lointains et me remémorer les conseils d'un professeur d'athlétisme pour le saut en longueur. Dignement et élégamment,avec toute la classe qui me caractérise et qui fait de moi ce que je suis,je remonte ma jupe trop étroite pour l'exercice, et vole par dessus cet abîme déchaîné.

     Croyez le si vous le voulez,mais je rentre fatiguée des courses.

28 août 2009

A méditer

Le Bonheur,c'est désirer très fort ce que l'on a déjà ... ! ? .

Je ne sais pas quelle ponctuation convient.

26 août 2009

Un écolier

Kinou a 7 ans et demie.

Ce petit Bonhomme rentre en CE2 ,la semaine prochaine.

Jeune Homme en devenir déteste l'école.......... il serait plus précis de noter, qu'il adore la maîtresse(déjà très séducteur dans l'âme) , il vénère ses amis, prend un plaisir infini à participer aux récréations....mais a en horreur tout ce qui encadre les récrés qu'il trouve du reste beaucoup trop courtes....

Kinou n'a rien contre le fait d'apprendre,mais le fait à son rythme,quand il veut et quand il juge que ce qui est proposé est intéressant.

Les devoirs tournent au cauchemar au moins deux soirs par semaine.

Il est venu à bout de tout ce que je pouvais inventer pour essayer de rendre ces apprentissages attractifs,ludiques et productifs. Quand il refuse.........je ne trouve pas la clé.

Je m'énerve contre lui,m'énerve contre moi-même parce que j'ai perdu mon calme, m'énerve contre quiconque me ferait la remarque que je me suis énervée et c'est le mélodrame....et Kinou est malheureux.

Il me prend dans ses bras,je me sens la plus nulle des mamans.

25 août 2009

Vertiges de la mode

Des vertiges perturbent depuis quelques semaines mon banal quotidien.

De petites pilules magiques m'ont aidée néanmoins à retrouver un certain équilibre et profiter ainsi de mes vacances. Le Corps Médical, voulant trouver le pourquoi et le comment de ces désagrements m'a démandé de me passer de cette béquille médicamenteuse afin d'entamer toute une batterie d'examens.

C'est ainsi,qu' hier matin,je me présente ,souriante(mais crispée:j'avais  l'impression d'être sur un bateau au beau milieu d'une tempête) dans la salle d'attente d'un spécialiste.

Ma voisine d'en face avait choisi dans sa garde robe ,un top,avec des vaquelettes parme et rose. Elle devait se sentir mal et ne cessait de gesticuler. Je focalisais sur son tee-shirt qui allait finir par me provoquer des nausées. J'essaie alors de fixer mon regard ailleurs,mais tous les patients semblent s'être ligués contre moi et tous portent des rayures ,plus ou moins larges qui bougent dans tous les sens:il y a l'imitation"zêbre",une amie des "guêpes" à ma droite..........

Quand enfin on est venu me chercher,j'etais clouée sur ma chaise ,dans une impossibilité totale de me lever sans riquer de tomber!

Le Corps médical compatissant m'aide à me mouvoir, m'examine pendant plus d'une heure....et me demande de revenir jeudi pour des tests complémentaires et plus approfondis!

Mais,j'aurai le droit à mes pilules magiques!!!! Ils ont eu bien trop peur que mes nausées ne retapissent la salle d'attente et je n'ai pu me justifier en leur expliquant que la mode de mes voisins de salle d'attente était à gerber etourdissante.

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